Que la traîtrise meure pendue du haut de son péché
La tête dévissée et le corps en miettes ;
Qu’elle suffoque sans répit pour n’avoir jamais aimé
Que ses propres ombres et sa propre silhouette ;
Et qu’elle aille enfin rejoindre la lumière de ses ancêtres
Sur le bûcher.
Alors l’on scandera « à mort, à mort ! » et d’une violence inouïe
Elle verra son dernier souffle et son dernier baiser
Volés par la vie.
« Tout est si raisonnablement calculé, si savamment orchestré que la magie n’opère plus. « Un monde enténébré par ses lumières », comme le dit si bien Christian Bobin. »
« La recette de la vie : le chant du rossignol, la lune reflétée sur l’écume, le pain au chocolat de la boulangerie d’en face. Encore chaud, bien croustillant. »
« De la simplicité, de la pauvreté qui vient donner ce qu’elle a à ceux qui, riches et aveuglés par cette richesse, n’ont plus rien – plus même la décence de mendier.
Dans un couloir d’aveugles, une bougie allumée – juste assez de lumière pour tâtonner, d’une main hésitante plongée dans le noir. »
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Maël Shanti Vidal, 2014-2021. Ce site web et son contenu sont sous licence CC BY-NC-SA 4.0 (c'est-à-dire ?)
Déplacé dans les archives d’écriture. C’était juste important pour moi de ne pas cacher ma part d’ombre et de la laisser s’exprimer. :)
J’ai eu plusieurs échos – directement ou indirectement – suite à la publication de ce poème. Certaines des personnes qui me suivent ici connaissent de près ou de loin celle dont il est ici question. À tous ceux là : je me sens désolé d’avoir touché votre sensibilité avec tant de violence et de haine.
Mais je ne veux pas me cacher ; et ce poème représente une réalité émotionnelle au moment où je l’ai écrit. Je ne suis pas parfait.
Heureusement, les temps changent. Je me sens en paix aujourd’hui, j’ai tourné la page ; et c’est justement pour ça que je me suis permis cette publication. C’est du passé seulement. Om shanti.