Quand le jour bat son plein
Que les ombres sordides
De ta silhouette humide
– il a plu sur tes seins –
Marchent au pas
Tout ternit ; tu n’es plus là.
Et quand la nuit à son tour
Fait briller ton absence
Du souvenir de notre amour
Je contemple en silence
La voie lactée, le corps voûté
De notre monde de soustraits.
Nous y voyions ces étoiles, resplendissantes de grâce ; ces lueurs automnales mais chaleureuses pourtant ; et la caresse des instants présents.
Aujourd’hui, je n’y vois que le noir. Entre chaque corps céleste, il y a ce nectar, ce vide, ce néant au parfum des oublis. Je le bois du regard, je m’y noie, m’en empare. Et le ciel, que l’on parait autrefois de nos espoirs guillerets, ne brille plus que par ton spectre et ton murmure, et tes paroles soufflées au creux de mon oreille.
Déjà, je ne les entends plus.
Depuis mon enfance, j'aime écrire, dessiner, peindre et créer ; ma rencontre avec la poésie est, quant à elle, plus récente. Depuis, c'est une véritable partenaire de vie qui épouse une multiplicité de formes successives et se renouvelle sans cesse : tantôt exutoire ou partenaire d'expression, vectrice de mes odes à la joie et compagne de mes aspirations, la poésie sait m'écouter.
Et si ces quelques mots n'ont pas suffi à satisfaire votre curiosité, c'est par ici que ça se passe !
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