Vogue, vogue sur l’océan des aliénés,
Ces flots de matière grise qui ont gagné en couleurs,
S’offrant un regard nouveau sur ce monde
Où le commun des bonnes gens marchent sur la tête
Par peur de la perdre.

Tranquillité sereine
Incarnée parfois
Par cet homme qui lit.

Archange aux ailes de libellule
Plane, plane !
Dans un ciel des sphères d’Ailleurs.

Ô plume, plumes, ailes d’oie
Fournies en plumes du plus bel apparat
Pourquoi ne puis-je pas piocher parmi les plumes
Celle qui pour écrire le mieux me conviendrait ?
Tant pis, j’attends.

Soleil d’Héliopolis
Sur les plaines de Crimée
Se couche.

Brille, brûle et consume !
Prépare l’avènement d’un Monde nouveau
Jusqu’à la ruine de l’homme, jusqu’à la fin d’une ère !

Et maintenant, bâtis.
Conscience, Renaissance, Silence !
Mi-homme mi-archange, c’est l’Humain que voilà.

D’un coup de crayon, coup de craie sur des haillons,
Se créent des Univers, myriades d’émotions
Que le poème, fol ermite,
Suscite.

Dans le monde onirique des sept cieux
Se dessine l’avenir ; empreinte de vie !
Soleil radieux ! Évidence et envie
Se mêlent, s’emmêlent, paradis amoureux !

Langage de l’Âme, Poésie,
Prière du Cœur et de l’Esprit,
Par ces écrits chargés d’Amour,
Rends-toi hommage : il fera Jour.