Je me demande parfois comment les autres animaux terrestres perçoivent le monde. Savent-ils différencier ce que nous humains appelons un « être vivant » d’un « objet inanimé » ? Et quand cet « objet inanimé » s’anime soudainement par un miracle technologique ou sous les lois de la nature, que se passe-t-il ? Perçoivent-ils nos motos comme ils percevaient nos chevaux ? Sinon la taille, le bruit ou la vitesse, y a-t-il autre chose dans leur vision qui les sépare ? Un éclat solaire dans le cœur de la vie, un regard et une souffle silencieux, peut-être. Mais toute matière n’a-t-elle pas, pour qui sait le voir, ce soleil, ce souffle et ce regard ?
Un éclat solaire dans le cœur de la vie, un regard et une souffle silencieux, peut-être. Mais toute matière n’a-t-elle pas, pour qui sait le voir, ce soleil, ce souffle et ce regard ?
« Tout est si raisonnablement calculé, si savamment orchestré que la magie n’opère plus. « Un monde enténébré par ses lumières », comme le dit si bien Christian Bobin. »
« La recette de la vie : le chant du rossignol, la lune reflétée sur l’écume, le pain au chocolat de la boulangerie d’en face. Encore chaud, bien croustillant. »
« De la simplicité, de la pauvreté qui vient donner ce qu’elle a à ceux qui, riches et aveuglés par cette richesse, n’ont plus rien – plus même la décence de mendier.
Dans un couloir d’aveugles, une bougie allumée – juste assez de lumière pour tâtonner, d’une main hésitante plongée dans le noir. »
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