Il se met à pleuvoir. Tant pis pour le retard : je me trouve un abri temporaire. L’occasion d’écrire un peu, pour accueillir le nouveau cycle qui commence aujourd’hui ; de poser quelques intentions, transportées par les battements d’ailes d’un colibri ou d’une prière.
L’an dernier encore, j’avais un rapport blessé avec les autres, avec l’amour et avec moi-même. Progressivement, j’en sors. C’est un changement qui s’opère à petit pas : j’apprends à m’aimer davantage, tout en gardant en moi cette vulnérabilité et cette sensibilité qui font ma force. Apprendre à devenir autre tout en restant soi-même : un vaste programme.
Continuer à explorer le chemin de l’unité, aussi : au service et en ta présence, apprendre à regarder vraiment, avec le cœur. Apprendre à voir que rien ne nous divise car nous sommes déjà Un, et l’avons toujours été. Tu le disais si bien : « Fear of is dual ; of what do you want to fear when all is one ? »
Garder en tête, au cœur ou encore au corps que malgré toutes les blessures et les pannes temporaires, nous ne sommes jamais que sur un terrain de jeu grandeur nature, la vie ; et que seule l’enfance peut nous garder de nos propres chimères. Jouer, rire, chanter – exprimer cette chose unique qui fait notre sève et qui nous est donnée : la joie.
Sur cette terre, il n’y a que de ça.
Depuis mon enfance, j'aime écrire, dessiner, peindre et créer ; ma rencontre avec la poésie est, quant à elle, plus récente. Depuis, c'est une véritable partenaire de vie qui épouse une multiplicité de formes successives et se renouvelle sans cesse : tantôt exutoire ou partenaire d'expression, vectrice de mes odes à la joie et compagne de mes aspirations, la poésie sait m'écouter.
Et si ces quelques mots n'ont pas suffi à satisfaire votre curiosité, c'est par ici que ça se passe !
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