Vol d’une nuit, espièglerie,
Provocation, contradiction
Des directives du parent.
Enfant verni vole et s’enfuit
Loin des anciens, triste prison !
Et de leur cadre trop limitant.
Respect, amour et harmonie
Se dissipent, disparition ;
Mort des valeurs, Soleil couchant.
Viol d’une nuit, espièglerie,
Le jeune adulte en perdition
Perd ses repères et, partageant,
Lègue son mal à d’autres enfants.
Un poème versifié mais sans rimes écrit dans le métro, qui retranscrit mon émotion du moment et atteint avec brio le point Godwin.
Ce « sonnet » assez vieux était initialement une critique de mon lycée. Le pamphlet a toutefois, au fil de la plume, pris d’autres proportions et une tournure plus grave. Il est maladroit, mais je crois qu’au final je l’aime bien.
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Maël Shanti Vidal, 2014-2021. Ce site web et son contenu sont sous licence CC BY-NC-SA 4.0 (c'est-à-dire ?)
Violence cachée par la beauté des mots qui – si beaux qu’ils soient – dénoncent une triste réalité.
Je ne peux pas dire que « j’aime », le sujet fait mal, mais je peux dire ceci malgré tout : il est rare de pouvoir écrire une si dure réalité, tout en admettant que l’écrit en lui-même est sincèrement beau (je sais, je fais des redondances xD)
(ce n’est que le deuxième que je lis parmi tes derniers écrits, mais je dois dire que tu ne cesses de me surprendre ^.- )
Je comprends cette hésitation qui est la tienne quand tu me dis que tu ne sais pas si tu aimes ou n’aimes pas ce poème. En tout cas, merci pour le compliment, ça fait plaisir, vraiment… :)
Et je dois dire que je suis content de te surprendre par mes derniers écrits ;P
(En le relisant, ce qui me plait dans ce poème, c’est le contraste entre la légèreté du ton ou des vers et la signification de l’oeuvre, qui ne s’y accorde pas du tout..)