Merci !
Merci pour votre présence et votre lecture ! J’espère de tout cœur que les quelques fragments de vie que je partage ici sauront vous toucher, ou trouver une forme de résonance en vous. Et que ces quelques échos sauront créer un dialogue entre nos âmes.
j’ai adoré …mon ami !!!!…..c’est réellement super !!!! …et tu dis que tu commence ….hummmm….imagine un peu !!!!!!
Haha, merci, ça fait plaisir ! :)
Ça encourage à continuer en tout cas… Merci du commentaire ! :)
Juste extra pour un premier essai :) moi même qui écris et qui m amuse avec les mots, il me faudra encore pas mal d années av D: ant d écrire comme toi :) continue comme tu es
Merci, ça fait plaisir et c’est encourageant ! C’est prévu de continuer, t’en fais pas !
Merci en tout cas ! :)
Ooops ! Le boulot d’été dans la banque a été plus dur que tu avais l’air de le dire alors ?
N’oublie pas de faire ce qui est vrai pour toi… :) 8D
Bah écoute, faut croire qu’au fond de moi, un peu oui… Mais c’était avant de rencontrer une collègue très vraie, qui m’a permis de nuancer et de voir que c’était pas non plus tous des gens dont le cœur est masqué :) (mais qui restent néanmoins très sympathiques, pas de doute là-dessus)
Mais même indépendamment de la banque, je pense que ce texte a été inspiré par les gens croisés dans la rue, le métro ou le tramway…
Oui, c’est pas toujours facile mais je m’y essaie… :)
Ne crois-tu pas que ce « vous » si accusateur et exclusif ne pourrait pas se transformer en « nous » plus perspicace et moins moralisateur ? Je veux dire, l’homme que tu es pense-t-il réellement être véritablement vrai dans les situations sociales les plus diverses ? Si ce n’est celles que tu vis avec tes vrais amis et ta famille… Et encore.
Mmh… La poésie n’a pas nécessairement pour but de retranscrire une vérité ou une pensée rationnelle, contrairement à la philosophie. Du moins dans ma façon de la concevoir. C’est sûrement ce qui différencie nos sensibilités à tous les deux, de ce que je sais de toi. :)
Ce texte retranscrivait une pensée à un moment, qu’elle soit perspicace ou non m’importe assez peu. L’essentiel pour moi c’est d’avoir pu l’exprimer ! :) Evidemment, elle ne retranscrit pas fidèlement ma conception du monde ou de la société, juste une bribe de sentiments, quelques pensées qui passaient par là et ont été mis en mots.
Ceci étant dit, d’un point de vue intellectuel, je suis bien évidemment d’accord avec ton commentaire, et avec ce « nous » dont tu parles ! C’est juste que quand j’écris, je m’en fous que ce soit « juste », tant que ça exprime un ressenti vécu, même momentané ou fugace. Comment dire… Pour moi, la poésie c’est réussir à « toucher l’instant », pour paraphraser Fabien Marsaud. À partir de là, peu importe l’objectivité, la perspicacité, et que sais-je encore.
(Ah et pour en revenir sur ce « nous » et ce « vous », histoire de ne pas te laisser sur ta faim : évidemment, l’homme a cette tendance, dans nos sociétés, à la fausseté. Mais c’est un combat permanent que de tenter de s’y soustraire, et je reste persuadé qu’il y a des gens plus vrais que d’autres, dans leurs actes et leurs propos. Tout comme il y a des milieux qui y sont plus ou moins propices… Quand j’ai écrit ce poème, je travaillais à la banque ; je te laisse deviner à quoi je considère ce milieu propice. Quant au « vrai » du « faux »… Je n’ai pas la prétention d’être parfait, mais j’essaie autant que faire se peut d’être sincère et fidèle à moi-même. J’essaie.)
Super réponse, merci beaucoup ! Tes explications me satisfont vraiment. Je crois qu’elles prennent bien en compte ce qui fait la particularité de la poésie aussi. Tu as travaillé à comprendre ce que peut être la poésie et j’en suis ravi. D’ailleurs, on aurait aussi pu voir en ce narrateur un homme ou une femme (ou une entité) complètement extérieur(e) au monde qu’elle décrit et qui l’écoeure. Une intelligence sensible qui est comme cet étranger de Baudelaire (j’t’invite à lire son poème si tu ne l’as pas lu). Je voulais simplement voir si tu voyais qu’en toi aussi il pouvait y avoir du faux, comme il y en a en tout moi en fait. Et je ne crois pas qu’il s’agisse de choses mauvaises car l’identité n’est jamais définie ni définitive : elle devient et se construit mais n’est jamais complètement, même si elle se fonde sur des piliers invariants (qui n’en restent pas moins changeables ou interchangeables).
Bah écoute, avec plaisir ! Pour être franc, c’est une réponse tout à fait improvisée et cette définition de la poésie que je t’ai donnée, c’est la première fois que je l’utilise hahaha !
J’irai relire ce poème de Baudelaire pour l’occasion ! :)
Et évidemment que je vois qu’en moi il y a parfois du faux. Mais, comment dire… Si j’avais à donner une explication peut-être plus « Aurovilienne » de ce « faux », je dirais que le mensonge est mental. La meilleure manière d’être soi, d’être vrai – et évidemment que l’identité change, mais on parle là de quelque chose de plus au fond – c’est d’être spontané, aligné, en cohérence avec ce quelque chose d’intime et d’infiniment vrai qu’est le cœur.
Comment dire… Je pense que quand tu quittes un peu ta tête et que tu passes dans le cœur et dans le corps, tu ne peux plus vraiment être faux. C’est le mental qui sait mentir, déformer, distordre : et parfois ça sert. Ça a servi. Mais pour trouver la sincérité, faut changer de centre de commande, et calmer l’appareil mental, les pensées qui tourbillonnent, l’ego qui veut bien faire. Et je ne prétends pas que c’est facile, j’en suis loin et ça doit être un travail quotidien. Mais c’est possible.
Je sais pas si c’est très clair pour toi ce que j’essaie d’exprimer ? C’est un peu un mix Aurobindo-Maëlo-Aurovilien hahaha !