Le rythme s’accélère, tout va plus vite, le monde s’emballe,
Et la mécanique truquée de nos tyrans bat d’l’aile
Tandis que l’être humain, papillon chimérique dont l’essence va mal,
Se remue, s’agite, puis se cloisonne dans l’irréel.
Malgré la tempête, la vie s’emmure dans l’immobile
Des ombres-marionnettes aux corps tendus comme des fils
Car qu’importent ses volontés, l’Homme est un animal dissocié
Qui s’égare et qui se perd pour ne pas se retrouver.
Ici tout est schizophrène, tout est duel et tout est mort,
Pas une herbe ne pousse et pas une lueur ne fleurit.
« Bienvenue dans mon Royaume, celui que ta pensée construit
Lorsque tu marches dans le vide et que ta conscience s’endort.
Il te suffirait pourtant d’un rien pour combler le précipice :
Un seul geste peut suffire, une seule parole, rien qu’une pensée ;
Mais qu’importent tes volontés, né dissocié sous mon emprise,
Homme, animal pluriel, dans le néant tu es damné !
Alors quoi, que veux-tu faire, que crois-tu faire, que peux-tu faire ?
Placé dès l’enfance dans le berceau des illusions,
Coupé de ta nature, j’ai le contrôle, tu es le serf,
Aveugle comme en plein jour, tu es esclave de ta raison !
– Finie, cette mascarade ! J’étais l’enclave, le dissocié,
Mais j’aspire à la lumière ! Et c’est intègre, ré-unifié,
Que le Divin m’a baptisé Passeur des Mondes, Garde des Jours,
Éveilleur des Consciences Pleines et Semeur de Vérités !
Je t’accueille et je t’accepte, viens te dissoudre dans mon Amour,
Mon Cœur est mon essence ; je suis l’animal Sacré. »
Mère Nature est toute puissante, éternelle souveraine
Qui soigne les maux et bénit les espoirs.
Mais trop longtemps ignorée, torturée dans le noir,
Elle se lève, se révolte ; fils du Ciel ! quitte ta haine,
Et aide ta protectrice à terrasser l’assaillant
Qui, sans foi ni raison, a défié tes parents !
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Comme je te le disais, je trouve plutôt dérangeant le rythme de la première strophe par rapport au reste… Non pas que je veuille des hémistiches en alexandrin puisque le reste sonne très bien, mais je sais pas, à ma et ta lecture c’est ce que je sentais… :*
Sinon j’aime buuuucoup buuuucoup ! ;3 (y)
Haha, et ton commentaire a été entendu !
Mais, encore une fois, j’aime pour ma part bien la première strophe… On verra plus tard, avec un peu plus de recul peut-être, mais je ne tiens pas à la modifier maintenant :)
Et merci beaucoup pour le compliment ! Je dois avouer, même si ça peut paraître prétentieux, que j’en suis assez fier, malgré les limites que peut présenter ce poème ! :)
Bizarre que l’image ne s’affiche pas… :o
Tiens, une pièce de 5 yen mon ami ! *Noragami influence*
Oui, les sensibilités mêmes auditives sont toutes différentes, il faut croire… :)
Il faut être fier de ses oeuvres pour se sentir assez en confiance pour en écrire de plus belles encore… <3
Hahaha :P Après, on a toujours plus de mal à avoir du recul sur ses propres oeuvres ;)
Oui bien sûr mais le temps faisant, je suis sûre que tu en auras. Ce qui ne veut pas dire que l’attachement affectif n’aura plus d’effet ! ;P
Sûrement oui. :)
J’aime beaucoup ce poème. Je trouve qu’il emporte tout le long vers une apothéose finale. Néanmoins, je n’aime pas trop le rythme de la première strophe, je la trouve un peu hachée et surtout décalée par rapport à la tonalité du reste. Mais ça demeure un beau texte.
Merci beaucoup pour le commentaire ! :)
Apparemment, c’est un avis partagé, concernant la première strophe :P
Tu saurais me dire plus particulièrement, vers par vers, ce qui te déplaît ? ˆˆ
Dans tous les cas, merci pour le commentaire et le compliment ! N’hésite pas à faire un tour et en lire d’autres :D