Je rêve encore de nos deux cœurs s’aimantant comme deux gouttes de cire ; de nos danses érotiques, de nos étreintes, de nos soupirs ; et de nos souffles conjugués à l’ombre des lilas.
Et quand je revois l’illusion, le temps se suspend : tu m’apparais quand je ferme les yeux, comme un murmure, comme un bruissement… Toujours, tu me surprends.
Alors quoi ? Faudrait-il taire ce qui crie et ce qui hurle, éteindre ce qui nous brûle et nous embrase ? Dans nos ignominies et nos souffrances, c’est la vie qui scande son existence. Elle appelle à se consumer dans la fièvre des envols : allons-nous seulement l’ignorer ?
Tout nous y pousse ; l’arbre qui ploie, nos blessures, nos entités. Et pourtant, dans ce gouffre écarlate qui nous hante et qui nous happe, dans ce précipice où les fantômes grouillent de la déraison de nos baisers, je vois déjà de la lumière. Pour l’effleurer, il nous faudra traverser l’obscurité rampante, transcender les chemins de torture, les sillons minés. Au fond de nos êtres, il nous faudra sublimer ; mais n’en sommes-nous pas capables ?
De nos âmes fanées, laissons-nous cueillir et transporter…
Peut-être.
Depuis mon enfance, j'aime écrire, dessiner, peindre et créer ; ma rencontre avec la poésie est, quant à elle, plus récente. Depuis, c'est une véritable partenaire de vie qui épouse une multiplicité de formes successives et se renouvelle sans cesse : tantôt exutoire ou partenaire d'expression, vectrice de mes odes à la joie et compagne de mes aspirations, la poésie sait m'écouter.
Et si ces quelques mots n'ont pas suffi à satisfaire votre curiosité, c'est par ici que ça se passe !
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Papi,
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Hello Maël,
Ça fait plusieurs fois que je reçois ta petite notif’ by mail comme quoi tu as publié quelque chose, et à chaque fois ça n’y manque pas : J’accours, je vole, j’arrive ! Et je lis tes textes.
Et je cherche un moyen, une phrase à leur hauteur pour les commenter et dire ce que je ressens mais je n’y arrive pas, et ça me saoule.
Mais aujourd’hui j’ai réussi à mettre un doigt sur ce qui me plait ! Alors je te le partage
J’aime l’imagerie de tes textes.
J’aime combien, par une simple lecture, ils arrivent à me transporter, à me créer des images mentales suffisamment nettes pour me projeter et saisir l’intensité de ton texte, et du sentiment partagé, mais en même temps suffisamment floues pour laisser place à l’imaginaire et à mon ressenti personnel.
J’adore ce texte, déjà parce que dans le titre y’a « Lilas » et j’adore les lilas hihi (noob) mais surtout parce qu’il arrive à mettre en forme, en mot, des sentiments que je partage également.
Continue s’il te plait, petite fenêtre de rêve :-)
Plein de bisous
Léa
Hello Léa !
Merci pour ce commentaire touchant. Ça me fait plaisir d’apprendre que tu lis régulièrement mes publications (et que tu les apprécies) !
Je dois dire que c’est à mon tour de ne pas trop savoir quoi répondre, à part encore « merci ». J’espère que les poèmes suivants sauront également être pour toi ces « petites fenêtres de rêve » que tu évoques.
En tout cas, ton retour m’a vraiment touché. Merci d’avoir pris le temps de le faire !
Je t’embrasse !
Maël.