Combien de temps encor vas-tu rester là, tapi dans l’ombre, à attendre que le jour se fasse ?
Faire du surplace, ça ne te réussit pas : tu t’avachis, tu t’ankyloses et tu t’endors. Pour autant, tu n’es pas mort – pas encore.
Il y a quelque chose, plus au fond, qui veut déchirer le voile, passer au travers et s’enfuir en riant. Cette étoile aussi, c’est toi.
C’est toi, la moitié silencieuse, l’ombre rêveuse – et l’essence du rêve. C’est toi, la fleur qui éclate d’un sourire intense quand le soleil se lève. C’est toi, ce petit bout de rien que rien ne t’enlève – l’enluminure sur océan de ratures. Ta multiplicité est sans limite, infinie ; et pourtant, tu te crois seul, tu t’apitoies : « c’est mon malheur et je m’y noie ! ».
Mais que sais-tu vraiment de toi ?
Depuis mon enfance, j'aime écrire, dessiner, peindre et créer ; ma rencontre avec la poésie est, quant à elle, plus récente. Depuis, c'est une véritable partenaire de vie qui épouse une multiplicité de formes successives et se renouvelle sans cesse : tantôt exutoire ou partenaire d'expression, vectrice de mes odes à la joie et compagne de mes aspirations, la poésie sait m'écouter.
Et si ces quelques mots n'ont pas suffi à satisfaire votre curiosité, c'est par ici que ça se passe !
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