N’avez-vous jamais, vous aussi, rêvé
De vous frapper la tête pour l’ouvrir en deux
Et que sa substance infecte et gangrenée
Abreuve la terre de son eau croupie ?
C’est mon idylle, c’est mon délice ; et dans le creux
De ce crâne répugnant – sépulcrales idioties !
Je mettrai des chiffons imbibés d’eau de vie
Pour qu’enfin la flamme, le feu, l’incendie
Viennent brûler chaque cellule, chaque mur, chaque lieu
Et que les cendres s’envolent aux horizons embrasés.
« Tout est si raisonnablement calculé, si savamment orchestré que la magie n’opère plus. « Un monde enténébré par ses lumières », comme le dit si bien Christian Bobin. »
« La recette de la vie : le chant du rossignol, la lune reflétée sur l’écume, le pain au chocolat de la boulangerie d’en face. Encore chaud, bien croustillant. »
« De la simplicité, de la pauvreté qui vient donner ce qu’elle a à ceux qui, riches et aveuglés par cette richesse, n’ont plus rien – plus même la décence de mendier.
Dans un couloir d’aveugles, une bougie allumée – juste assez de lumière pour tâtonner, d’une main hésitante plongée dans le noir. »
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