Une bourrasque pour te coiffer la vie et te voilà déjà superbe, plus belle encore qu’à notre première rencontre. Ce qui t’habille le mieux, c’est cette nudité qui révèle tout de ce trésor céleste que tu es déjà.
Ce qui passe à travers toi, c’est un cortège d’anges qui méditent en riant. Seule la joie peut te définir en ces instants de grâce et d’enchantement.
Quelques cerceaux de mirage et ta danse s’est embrasée. Je me laisse bercer par ce mouvement que tu portes en toi et qui vibre au rythme du Grand Frémissement.
Ce qu’il me restait encore de moi s’est envolé.
Tu es revenue, toute resplendissante comme un oiseau libéré. J’espère seulement que tu ne t’en iras pas trop loin. C’est égoïste, mais ton absence s’accompagne souvent de cette apathie que je me connais un peu trop – un manque à combler ou à embrasser.
Un battement d’ailes et une plume est tombée.
Ta voix me rappelle un peu le chant des orangeraies : deux-trois rayons de soleil pour un climat tempéré. Pour me nourrir, l’un de tes sourires suffit. Un sourire de toi, c’est un peu de Seigneur et des fleurs en bouquet.
Depuis mon enfance, j'aime écrire, dessiner, peindre et créer ; ma rencontre avec la poésie est, quant à elle, plus récente. Depuis, c'est une véritable partenaire de vie qui épouse une multiplicité de formes successives et se renouvelle sans cesse : tantôt exutoire ou partenaire d'expression, vectrice de mes odes à la joie et compagne de mes aspirations, la poésie sait m'écouter.
Et si ces quelques mots n'ont pas suffi à satisfaire votre curiosité, c'est par ici que ça se passe !
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Tres tres beau!
Merci !