Ta présence est toujours réconfortante. Même tes chaudes larmes me font fondre le cœur et ce qu’il me reste encore de moi. Le soupçon de ton amour est partout, même dans les moments les plus insondables ou les plus insoupçonnables.
Tout comme tu t’oublies dans les yeux de l’autre qui là-bas prostré dans le noir est sauvé par ta main tendue, moi je m’oublie dans le pli de ton âme, de tes sourires esquissés, de cette solitude maigrelette et partagée qui nous rassemble parfois.
Quand tu ne t’habites pas, je pense à toi pour deux. En vérité, je ne pense qu’à toi – le reste s’est éclipsé. Et moi, qui pense à éclairer mes journées quand je n’y suis plus ? Où suis-je quand je te vois ?
Aimer l’autre, prendre soin, maintenir fort contre sa paume, entre ses doigts, c’est un peu s’effacer, je crois. Un léger frisson d’oubli pour une mort à soi, pour que rien ne reste, que tout s’en aille comme on gribouille sur la grisaille – et cette existence insensée.
Toi, c’est par cette absence que tu m’apparais.
Où es-tu si je me vis, où suis-je quand je te vois ?
Depuis mon enfance, j'aime écrire, dessiner, peindre et créer ; ma rencontre avec la poésie est, quant à elle, plus récente. Depuis, c'est une véritable partenaire de vie qui épouse une multiplicité de formes successives et se renouvelle sans cesse : tantôt exutoire ou partenaire d'expression, vectrice de mes odes à la joie et compagne de mes aspirations, la poésie sait m'écouter.
Et si ces quelques mots n'ont pas suffi à satisfaire votre curiosité, c'est par ici que ça se passe !
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