L’exploration de mes vides et de mes pleins continue. Comment ne pas agir à partir de la part manquante, pour vivre sans retenue ? Un voyage dans l’inconnu – ou dans le connu véritable, qu’on oublie à l’heure de ses premiers cartables et même avant, au tout début.
Quand on naît, il y a séparation. C’est la première joie et la première blessure. Toutes les suivantes en découlent – même celles qui ne se disent pas, emmurées tout au fond. En chacun de nous, il y a ce mausolée de silence où le verbe est défendu. Un peu de vérité crue, que l’on ne peut habiller sans se mettre à nu.
Au fond de l’abîme, quelques lueurs habitées.